Dames, Damoiselles, Sieurs et Damoiseaux,

18 septembre 2018. J’ai une l’excellente idée de me rendre aujourd’hui au musée ACMI (Australian Centre for the Moving Image). Et quand je dis «excellente idée», j’entends pour de bon par là « EXCELLENTE IDÉE ! ». Je crois bien que jamais aucun musée ne m’a auparavant autant enthousiasmée que celui-ci (et pourtant, je suis une grande amatrice de musées 😉 ).

Déjà, le quartier de Federation Square nous plonge dès la sortie de la gare dans une ambiance un peu futuriste. Mention spéciale à l’Atrium, sous lequel j’ai pris mon déjeuner.

J’ai visité deux expositions, chacune haute en couleur et délicieusement interactive !

La première exposition, «Screen Worlds», retrace l’histoire des médias, de l’audiovisuel, et notamment du cinéma. On démarre avec les ombres chinoises, pour finalement arriver, graduellement, au smartphone. Dans la salle soigneusement décorée cohabitent caméras de tous les âges, panneaux explicatifs, écrans diffusant des extraits de films, affiches, costumes, accessoires, figurines, et j’en passe !

Sarizu et moi n’avons pas pu résister à l’envie de jouer à «Shadow Monster»…

La deuxième exposition que j’ai eu la chance de visiter s’appelle «Wonderland» et est consacrée à Alice aux Pays des Merveilles : on part des sources d’inspiration de Lewis Carroll pour passer ensuite en revue toutes les adaptations cinématographiques de la célèbre histoire.

Lente descente de l’escalier pour arriver directement dans le bureau de l’auteur. J’ai pu y récupérer une carte du Pays des Merveilles, qui m’a bien guidée durant ma visite (attention, c’est une carte magique, vous comprendrez tout à l’heure 😉 )

Héloïse De Ré, Melbourne, ACMI

J’ai ensuite dû faire un choix : passer par la petite porte, ou par la grande. Et comme je ne suis moi-même pas très haute et que j’aime bien ramper, j’ai pris la petite ^^

Héloïse De Ré, Melbourne, ACMI

La visite a alors pu commencer… Pendant environ deux heures, je suis passée de somptueux décors en décors somptueux, m’extasiant un peu plus à chaque nouvelle salle !

Arrêtons-nous un instant… It’s Tea Time ! Cette salle mérite une description toute particulière. J’arrive, tout est silencieux : au milieu de la pièce, une immense table, encombrée de nombreux plats, assiettes, tasses, théières, soucoupes… Et puis soudain, la magie commence. Des mots apparaissent sur les murs, puis ils se transforment en paillettes, et le jeu de lumières transfigure la pièce. Les projecteurs s’affolent, le décor change sans arrêt, et même la table se met à s’animer, pendant que la musique joue.

Il est maintenant temps que je vous dévoile le rôle de la carte magique 😀

Héloïse De Ré, Melbourne, ACMIL’heure du thé passée, je suis arrivée dans une salle remplie de tables, et dont l’un des murs avait été transformé en écran géant. Sur les tables se trouvaient des paires de ciseaux et des images imprimées sur du papier autocollant. Le moment était venu pour moi de laisser s’exprimer mes talents artistiques ! La consigne était simple : découper les images et les coller au dos de la carte magique pour créer un petit bonhomme.

Après avoir collé la dernière image, j’ai scanné ma carte et ai inséré ma tête dans une petite boîte pour me faire prendre en photo. Quelques secondes plus tard, la magie a opéré ! Sur l’écran géant, sous mes yeux ébahis, au milieu de nombreux autres personnage en est apparu un nouveau. Il avait mon visage, et portait sur le ventre le bonhomme de ma carte ! Si vous souhaitez applaudir, ne vous gênez pas, faites ! 😛

Mon récit touche à sa fin (car toutes les bonnes choses doivent se terminer un jour, c’est bien connu 😉 ). N’hésitez pas à faire un tour sur le site Internet du musée ACMI, pour en apprendre un peu plus sur ce fantastique endroit : par ICI !