Dames, Damoiselles, Sieurs et Damoiseaux,
26 septembre 2018. Mini road trip dans le Grampians National Park !
Je suis partie avec l’organisation Go West, que je tiens dès à présent à remercier pour cette merveilleuse journée
6h58 : Oups ! départ un peu précipité et micro course jusqu’à la gare. J’ai tout pile eu le temps de sauter dans mon train, direction Flinders Street Station. De là, j’ai marché quelques minutes pour rejoindre le point de rendez-vous. Le minibus est arrivé, et hop ! l’aventure a commencé !
Amy, notre super chauffeuse/guide/DJ s’est présentée à nous, puis nous a régulièrement raconté de petites anecdotes tout au long du trajet.
Première étape : le village de Ballarat. Nous y avons pris un «morning tea» (enfin… lait chocolaté pour moi 😉 ).
Nous avons continué notre route pour finalement arriver au cœur du Grampians National Park. À l’horizon, les montagnes grandissaient à vue d’œil. Par les fenêtres du bus, nous avons eu la chance d’apercevoir des kangourous à droite et des émeus à gauche. Immersion immédiate dans un autre monde.
Avant de nous arrêter pour prendre notre déjeuner, nous nous sommes rendus devant les Silverband Falls. Courte marche dans une forêt d’eucalyptus pour finalement arriver au pied de la cascade.
♪ Dans le bus, Amy nous a passé une musique sur les «Gum trees» ♫
Pause déjeuner à Halls Gap, au pied des monts Grampians, juste au bord du ruisseau :
Nous sommes remontés dans le bus, et nous sommes alors rendu compte que ce que nous avions vu jusque là n’était qu’un petit avant-goût de ce qui nous attendait. La vraie aventure ne débutait qu’à cet instant !
Nous avons crapahuté dans le «Grand Canyon» (pas celui des États-Unis, non, le lieu avait beau être magique, il ne permettait pas la téléportation 😉 ), et cette marche au cœur de la roche m’a bouleversée. Je ne savais plus où donner de la tête, j’avais l’impression de ne pas avoir assez d’yeux pour capturer toute la beauté du paysage. J’ai même eu le plaisir d’apercevoir un petit lézard se faufiler entre deux pierres.
Étape suivante de notre périple : Reeds Lookout, pour avoir une vue imprenable sur la vallée.
Nous avons grimpé à nouveau dans le bus, pour continuer sur la route sinueuse qui se frayait un passage entre les arbres. Il était temps pour nous d’admirer la cascade de Mackenzie Falls. Un sympathique émeu se trouvait sur notre chemin, comme pour nous donner du courage avant la descente des 260 marches. Je ne vais même pas prétendre que je n’ai pas ahané en remontant, vous ne me croiriez pas et vous auriez bien raison ! 😉
Devant les cascades, je n’en pouvais plus d’admirer, encore et encore, le paysage, et de prendre des photos, espérant rendre autant que possible justice aux magnifiques chutes d’eaux. Une petite voix me répétait que je ne pouvais pas m’éterniser, car : 1) je ne devais pas être en retard au rendez-vous et 2) il fallait que je garde encore un peu de batterie dans mon portable. Mais il n’empêche que j’ai eu un mal fou à me résoudre à quitter les lieux !
Avant-dernière étape de la journée : Boroka Lookout. Encore une fois, la vue était à couper le souffle !
Et pour boucler en beauté notre dépaysante excursion au Grampians National Park, nous sommes passés faire un coucou aux kangourous, de sortie pour leur dîner. Quand mes yeux se sont posés sur le bébé, bien au chaud dans la poche marsupiale de sa môôôman, inutile de vous dire que mon cœur a fondu.
Lorsque nous nous sommes arrêtés pour acheter rapidement de quoi dîner, la lune brillait dans le ciel, très jaune, immense, presque pleine. J’ai eu, sur le chemin du retour, un premier aperçu de Melbourne la nuit (eh oui, jusqu’à présent, je m’étais toujours montrée sage et étais rentrée à une heure raisonnable 😉 ) : une dernière magnifique image pour clore la journée !
Vous l’aurez compris, j’ai passé une journée absolument formidable. Je me suis sentie incroyablement libre dans ces montagnes ! Dès que je repose un œil sur l’une des photos, je me sens à nouveau projetée au beau milieu des Grampians, et cela suffit à mon cœur pour chavirer.
Il y a une citation extraite du Monde de Charlie (Stephen Chbosky) que j’ai toujours beaucoup aimée. Mais je ne l’avais jamais aussi bien comprise que pendant ma petite aventure
Et à cet instant-là, je te jure, on était éternels.
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