Dames, Damoiselles, Sieurs et Damoiseaux,
Le week-end dernier a eu lieu à Épinal le festival des Imaginales, grand salon des littératures de l’imaginaire – fantasy, fantastique, SF… J’y ai passé d’excellents moments, qu’il me tarde de partager avec vous. Le retour à la réalité lundi matin a été un peu difficile, aussi suis-je très heureuse de me replonger quelques jours en arrière, le temps de rédiger le compte-rendu de ce week-end… fantastique, dans tous les sens du terme ! 😉
Jour 1 : jeudi 18 mai 2017 :
Depuis plusieurs semaines déjà, je frétillais d’impatience à l’idée de me rendre pour la toute première fois (aussi bien en tant qu’auteure qu’en tant que lectrice) aux Imaginales. Direction le lycée pour la matinée, puis quelques devoirs en mangeant, et enfin, le grand départ !
Arrivée dans la ville sous le soleil. Le GPS annonce que le Parc du Cours se situe juste devant moi. Je n’ai pas pu résister à la tentation de prendre une première photo, à peine sortie de la voiture. Un pied posé dans le parc m’a suffi pour me plonger dans l’ambiance du festival. Malgré mon sens de l’orientation déplorable, je suis parvenue à trouver le grand chapiteau, puis le stand de RroyzZ Éditions.
J’ai déposé mes quelques affaires au milieu des cartons de livres, puis ai abandonné égoïstement Manu – alias Monsieur l’éditeur – à sa solitude (je sais, ce n’est pas beau, mais la tentation était trop forte, que voulez-vous ?) pour faire un premier tour parmi les centaines de bouquins qui tendaient vers moi leurs pages pleines de mots. J’avais prévu de ne rien acheter tout de suite, mais ma détermination a failli quand j’ai croisé Méropée Malo, dont les romans m’avaient déjà fait de l’œil au festival du livre à Metz, début avril. Et, comme pour enfoncer encore un peu plus mes bonnes résolutions, se trouvait juste à côté Manon Fargetton, que je n’avais jamais lue, mais dont j’avais entendu beaucoup de bien, et que j’avais par conséquent très envie de découvrir.
Et voilà comment je suis retournée au stand de RroyzZ Éditions avec deux nouveaux livres…
Jour 2 : vendredi 19 mai 2017 :
Les choses sérieuses ont commencé : premier jour aux Imaginales en tant qu’auteure ! J’ai accroché fièrement mon badge d’exposante à mon t-shirt – enfin, initialement, parce que très vite, ledit badge a migré sur ma veste pour cause de fraîcheur dans le chapiteau 😉 – puis me suis installée derrière les trois tomes du Monde d’en Bas et L’Odyssée de Sohan.
La journée ne restera pas dans les annales pour ventes exceptionnelles (si vous vous posez la question, il s’agit effectivement d’un euphémisme), mais j’ai pu pleinement me laisser charmer par l’ambiance des Imaginales, et c’est l’essentiel !
Par ailleurs, j’ai envoyé (eh oui… le don d’ubiquité ne m’a pas été accordé) ma maman au lycée Jean Moulin de Forbach, où avait lieu la remise du Prix de la nouvelle des Lycéens. J’ai remporté, ô joie immense, le deuxième prix pour ma nouvelle «Libera me, domine» (une première incursion dans le domaine de la SF).
Jour 3 : samedi 20 mai 2017 :
Pour mon plus grand bonheur, le beau temps a repris ses droits sur la grisaille (et c’est ainsi que mon badge a quitté ma veste).
Très vite, les allées sont devenues noires de monde. Les férus de l’imaginaire tentaient tant bien que mal de circuler dans les allées pour remplir sacs et valises. J’ai été ravie de voir parmi les visiteurs quelques visages connus, qui se sont arrêtés pour échanger avec moi des bribes de conversation. Il a fallu parler fort, pour se faire entendre en dépit du brouhaha ambiant, et ma voix était curieusement devenue un peu plus rauque que d’ordinaire, une fois la nuit tombée… 😉
J’ai passé une bonne partie de la journée aux côtés de Guillaume Dalaudier, auteur publié chez RroyzZ, et que j’ai été ravie de rencontrer.
J’ai également – comble du bonheur – pu discuter avec Laurence Baldetti, qui m’a fait un magnifique dessin de Chiam Vite dans la BD adaptée de la Quête d’Ewilan (avis aux fans de Pierre Bottero).
Jour 4 : dimanche 21 mai 2017 :
J’ai donc finalement pu rester un jour de plus que ce qui était prévu initialement.
En ce dernier jour de festival, l’ambiance est devenue plus familiale, les gens prenaient leur temps pour déambuler dans les allées, et dehors, le soleil brillait. J’ai effectué mes dernières emplettes, et ai notamment rencontré Gilles Francescano, illustrateur du roman graphique Le chant du Troll (nouvel avis aux fans de Pierre Bottero 😉). Nouvelle magnifique dédicace dans la poche !
Lorsque 19 heures ont sonné, il a fallu commencer à tout ranger. Livres dans les cartons, décrochage de l’immense affiche accrochée au fond du stand, roulage en boule des nappes, et surtout, tout rapporter dans la camionnette (bon, j’avoue que mes petits bras se sont avérés nettement moins productifs que le charriot à roulettes de Manu) !
Enfin, le départ… Au revoir, Épinal, au revoir, les Imaginales, et à l’année prochaine, j’espère !
À gauche : La quête d’Ewilan, tome 4, illustrations de Laurence Baldetti, et Le chant du Troll, roman graphique illustré par Gilles Francescano. Vous l’aurez compris, ce week-end aura été pour moi l’occasion de renouer avec le fascinant univers de Pierre Bottero, l’un de mes auteurs préférés, et celui qui m’a fait découvrir la fantasy.
À droite : La Geste du Sixième Royaume, le premier roman d’Adrien Tomas, prix Imaginales 2012 : j’ai pu découvrir l’univers de cet auteur grâce à un petit fascicule qu’il m’a donné, et j’ai eu très envie de me plonger plus en avant dans son monde ! Juste au-dessus se trouve Tombé les voiles, une anthologie publiée suite à un appel à textes et qui regroupe des nouvelles des littératures de l’imaginaire. Chaque nouvelle a inspiré un dessin et une composition musicale, et ce sont les lecteurs qui ont la possibilité de choisir leur auteur, leur illustrateur et leur compositeur favoris grâce à un code unique délivré à la fin du livre. J’ai trouvé le principe très sympathique, et il m’a un peu rappelé celui de Souffle Court Éditions, je me suis donc laissé tenter…
Je tiens à remercier de tout cœur ceux avec qui j’ai passé ce week-end, que ce soit l’espace d’une minute, d’un jour, ou de tout le festival. Merci donc aux lecteurs, anciens et nouveaux, qui se sont approchés, qui ont feuilleté Le Monde d’en Bas, L’Odyssée de Sohan, qui ont discuté quelques instants avec moi… Merci à ceux qui sont venus exprès me faire un coucou (mention spéciale à Caïn, bien sûr, et à Sophie et Julie aussi, qui ont fait de L’espion de Vrisac un cadeau pour leur belle-mère, et ont essayé de m’envoyer du monde). Merci aux auteurs que j’ai rencontrés, ou revus, ceux qui m’ont fait une belle dédicace, ceux avec qui j’ai simplement échangé quelques mots. J’ai notamment été très heureuse de revoir Jean-Sébastien Guillermou (même si son étendard Bragelonne battant l’air en face de moi m’a fait de la concurrence 😉) ! Merci, évidemment, à Manu, qui m’a accompagnée tout le week-end, qui m’a nourrie, logée, et surtout permis de découvrir les Imaginales !
Je garde en derniers vestiges de ce merveilleux week-end mon badge, un gobelet du festival, et surtout, plein de chouettes dédicaces, et une tonne de souvenirs !
Personnellement je n’ai pas aimé le livre que tu as acheté qui s’appelle sorciere malgré elle